Quand ce que nous avons oublié revient à la surface 

Hôtel Morphée – Derniers jours (Rêve américain)

Si c’était la fin du monde/Si on passait à autre chose/Si les miroirs se cassaient/Tous ensembles/Dis-moi que tout s’arrange/Dis-moi qu’on existe encore/Dis-moi qu’il reste la journée/Pour partir ensemble.  Tout est dit. L’album est étonnant.

Karkwa – Les chemins de verre (les chemins de verre)

Les chemins de verre ou par où tout bascule, c’est la pierre de rosette qui sert à déchiffrer l’album du même nom. C’est le chemin que nous enjambons pour avoir accès à la prochaine chanson. De l’intensité à l’introspection. Telle est cette chanson, tel est l’album.

Glenn Gould : Bach: Goldberg Variations, BWV 988 – Var. 10: Fughetta

À ne jamais perdre de vue, cette magnifique interprétation qui m’oblige toujours à regarder le monde pour ce qu’il est : une magnifique absurdité à laquelle je participe. Pourquoi courrons-nous ainsi ? Tout ça en 1m04.

Tori Amos – Iieee (From The Choirgirl Hotel)

Ce serait un mensonge de vous dire que cet album n’a pas un peu changé ma façon de percevoir la musique. Une grande artiste, une grande pianiste. Deux jours plus tard, je fête la journée de la femme.

Fiona Apple – Daredevil (The Idler Wheel Is Wiser Than The Driver Of The Screw And Whipping Cords Will Serve You More Than Ropes Will Ever Do)

Décidément, une autre des femmes les plus importantes de ma vie qui apparaît aléatoirement dans ma liste de lecture. Je n’étais pas gagné à Fiona Apple à son premier album, mais depuis le tout ne fait que se bonifier. Le meilleur album demeure Extraordinary Machine (pas forcément la version studio). Les femmes n’ont rien à envier aux hommes dans la musique.

At The Drive-In – Cosmonaut (Relationship of Command)

Pour se faire chauffer le sang et le faire tourner rien de mieux que ces déjantées d’El Paso, Texas. Vivement un nouveau Mars Volta.

Sleepytime Gorilla Museum – Helpless Corpses Enactment (In Glorious Time) 

Une autre tonne de briques. Les atypiques expérimentaux SGM s’amusent. Ce n’est pas ma préférée, mais ça fait toujours du bien de les entendre réveiller ce que je croyais acquis. Une nouvelle occasion de se regarder en face.

Radiohead – Lucky (Ok computer)

« I’m on a roll, I’m on a roll/This time, I feel my luck could change  ».   

RDM (il rovescio della medaglia) – Scotland machine (Contaminazione)

Un retour dans le passé. J’avais complètement oublié que j’avais ça.

Benjamin Clementine – Condolence (At Least For Now)

At Least For Now, je ne me tannerai jamais d’entendre cette chanson d’un album et surtout d’un artiste unique et formidable qui prend la parole : « No wonder why you’ve been buggering me/Cause this walk it’s a previous journey/And no wonder why the road seems so long/Cause I have done it all before/And I won…I’m sending my condolence to fear/I’m sending my condolence/I’m sending my condolence to insecurities. »